Forum 2005 – Sommaire des remarques et recommandations


  • Inclure dans le budget des films des postes stratégiques tels que: la création d’un site web dès le début de la production, voire à l’étape recherche (pour la recherche d’auditoires); la création d’outils et d’éléments de promotion (qui pourraient être revus au premier montage); la fabrication d’un DVD, (incluant des suppléments à valeur rajoutée tels du matériel inédit, un making-of, une entrevue avec le réalisateur, des rappels de la recherche, des photos, etc.); des éléments supportant la vente du DVD en ligne.
  • Encourager les télédiffuseurs à soutenir financièrement la distribution des documentaires hors télé. Comme le nom de la chaîne serait associé au «produit» fini, elle aurait une visibilité accrue lors de la sortie du film en salle.
  • Adapter les programmes d’aide pour les distributeurs qui s’intéressent, non seulement à la sortie en salles mais aussi à la vie à long terme d’un film.
  • Harmoniser la «chronologie des fenêtres» de diffusion entre les partenaires: quand et comment sortir le film en salles, à la télévision, en DVD? Établir une durée minimale de la distribution en salles.
  • Améliorer la santé organisationnelle et financière des distributeurs indépendants en reconnaissant la nécessité de l’embauche d’un personnel compétent et professionnel pour certains postes clés liés à la mise en marché.
  • Adapter les programmes d’aide à la mise en marché des films pour les festivals, et pour les clientèles des milieux éducatif, culturel (par exemple les bibliothèques), communautaire, et les clientèles de niche via Internet etc.
  • Harmoniser les programmes des diverses institutions et reconnaître toute la chaîne de production et de distribution avant, pendant et après les sorties en salles ou à la télé.
  • Assurer la reconduction des programmes mis en place par la SODEC et par Téléfilm Canada pour la production et la mise en marché du long métrage documentaire destiné aux salles. Il s’agit d’assurer la continuité d’un travail de fond qui a été fait depuis plusieurs années par tous les acteurs du long métrage destiné aux salles et qui a contribué à l’explosion du genre.
  • Mettre l’accent sur la souplesse et la variété des nombreux leviers de distribution qui sont aujourd’hui à notre portée: accès aux salles numériques, travail communautaire, auto-distribution, afin d’utiliser au maximum les lieux où le documentaire peut circuler.
  • Augmenter la flexibilité des programmes. On semble vouloir enfermer la création dans des carcans administratifs où l’innovation est contrainte et oublier la rentabilité culturelle de ces films. On a supprimé les budgets visant à soutenir les films après leur sortie à la télé ou en salle.
  • Reconnaître l’importance pour le milieu de se donner les outils nécessaires pour bâtir en amont un auditoire pour un film. Étudier la possibilité de créer un portail documentaire qui viendrait alors soutenir les films dans leur circulation et leur distribution.
  • Que la SODEC fasse mieux connaître ses fonds d’aide disponibles au documentaire: ceux pour le gonflage en 35mm, pour les salles en région et les salles de répertoire, pour la promotion en cours de tournage (création de sites Internet ou promotion en ligne).
  • Que Téléfilm Canada fasse lui aussi connaître ses programmes de mise en marché et qu’il s’engage à renouveler le Programme d’aide au long métrage documentaire destiné aux salles.
  • Que l’Observatoire ait une vision holistique de la problématique de la distribution du documentaire et intervienne à tous les niveaux nécessaires.