Forum 2004 – Biographies

Michel Venne

Journaliste, Michel Venne est cofondateur et directeur général de l’Institut du Nouveau Monde et directeur de L’Annuaire du Québec, publié aux Éditions Fides. Il tient une chronique dans Le Devoir, de Montréal, où il a occupé successivement les fonctions de correspondant parlementaire à l’Assemblée nationale, éditorialiste et directeur de l’information. Journaliste depuis une vingtaine d’années, son travail a été reconnu par l’attribution du prix Judith-Jasmin (mention presse écrite) en 1993 et de la Bourse Michener en 1997. Formé en communications à l’UQAM et en science politique à l’Université Laval, il est l’auteur de Souverainistes, que faire?, publié à l’automne 2002 et de Les Porteurs de liberté, publié à l’automne 2001 (VLB Éditeur), de Ces fascinantes inforoutes (IQRC, 1995) et de Vie privée et démocratie à l’ère de l’informatique (IQRC, 1994). M. Venne a dirigé plusieurs ouvrages collectifs dont Justice, prospérité et démocratie. L’Avenir du modèle québécois en 2003 (Québec Amérique), Penser la nation québécoise, publié au printemps 2000 (Québec Amérique), La Révolution génétique (PUM, 2001), Santé: Une thérapie de choc (PUM, 2001). Monsieur Venne s’est intéressé aux diverses dimensions de la gouvernance notamment l’impact des nouvelles technologies de l’information, les relations avec les nations autochtones, les liens entre le Québec et les minorités francophones du Canada, l’influence du droit sur la politique, la place et le rôle des nations dans la mondialisation, le développement local et le fonctionnement des institutions démocratiques. Il est membre du comité de prospective de l’Assemblée des évêques du Québec.

Noémie Mendelle

D’origine portugaise, Noémie Mendelle a grandi à Paris; elle est diplômée en sociologie de l’Université York (Grande-Bretagne) où elle s’est entichée du cinéma. Elle est membre fondateur de Steel Bank Films, un atelier de cinéma de Sheffield. Elle a produit et réalisé (Solange, 2003) plus de 25 films, surtout pour la télévision de Grande-Bretagne et de France. Fellini, I’m a born liar (2002) a gagné de nombreux prix et a été sélectionné en compétition pour le prix du Meilleur documentaire européen. Elle vit à Édimbourg et partage son temps entre la direction du Département de cinéma et télévision du Edimburgh College of Art (ECA), la direction du Scottish Documentary Institute, la réalisation et la production de films.

John Walker

John Walker vit à Halifax. Il a commencé sa carrière comme photographe à Montréal. Il s’est consacré au cinéma en 1975, quand le réputé «Budge» Crawley lui a remis une caméra de cinéma et l’a envoyé sous terre tourner A Song for a Miner. Depuis il a reçu de nombreux prix incluant un Génie – Meilleur documentaire pour Strand – Under the dark Cloth, un portrait de son mentor, le photographe Paul Strand. Il est réalisateur et directeur photo de The Hand of Stalin qui traite de la terrible souffrance humaine sous le régime de Staline, Hidden Children, un film sur les enfants qui cachaient leur identité juive pour survivre à l’Holocauste, Orphans of Manchuria sur les enfants japonais orphelins vivant en Chine à la fin de la deuxième guerre mondiale. Utshimassits: Place of the Boss, raconte la vie d’un Innu nomade. Son plus récent film Men of the Deeps a gagné de nombreux prix dans les festivals canadiens et a été mis en nomination pour 3 Prix Gemini incluant les Prix du Meilleur réalisateur de documentaire, de la Meilleure direction photo et Prix des arts de la scène.

Philippe Baylaucq

Philippe Baylaucq a étudié en sculpture et en cinéma aux Hornsey et St. Martin’s School of Art à Londres. Il travaille à titre de réalisateur indépendant dans les domaines du cinéma, de la télévision et de la vidéo, signant aussi bien des films documentaires que des fictions et des films expérimentaux. Ses réalisations ont été primées à plusieurs reprises au Canada et à l’étranger. Parmi ses films récents, Lodela (1996) et Mystère B (1997) ont tous deux remporté le prix Téléfilm Canada aux 15e et 16e FIFA respectivement. Les Couleurs du sang (2001) a été sélectionné en compétition à l’édition 2001 du FIFA. Au début 2001 il a reçu le prix Lumières 2001 pour sa contribution à l’avancement du statut du réalisateur au Québec, travail accompli durant sa présidence de l’ARRQ (Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec) de 1996 à 2000. Il a terminé en 2004 Sables émouvants, sélectionné en compétition au FIFA 2004 et diffusé par Télé-Québec, CBC (The Nature of Things) et TV5.

Animateur du Forum 2004 : Jean Pierre Lefebvre

Auteur de vingt-six longs métrages depuis 1965 et d’une douzaine de vidéos depuis 1991, Jean Pierre Lefebvre milite en faveur du cinéma québécois indépendant depuis les années 60. Il est présentement président de l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ).

Président de l’Observatoire : Jean-Daniel Lafond

Cinéaste, écrivain, ex-professeur de philosophie. Observateur attentif du Québec, du monde et de son temps, ses films composent des récits émouvants et provocants qui invitent au voyage et à la réflexion sur le destin des êtres et des peuples: Les Traces du rêve 1986), Le Voyage au bout de la route ou La Ballade du pays qui attend (1987), La Manière Nègre (1991), Tropique Nord (1993), La Liberté en colère (1994), Haïti dans tous nos rêves (1996), L’Heure de Cuba (1999), Le Temps des barbares (1999), Salam Iran une lettre persane (2002), Le Faiseur de théâtre (2002), Le Cabinet du Docteur Ferron (2003). Tous s’inscrivent dans la continuité du cinéma documentaire de création dont il est un ardent défenseur. Parallèlement au cinéma: une œuvre radiophonique originale, des incursions au théâtre et plusieurs livres. Lauréat du prix Lumières (1999). Cofondateur et Président des Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal (1998-2004). Président de L’Observatoire du documentaire.

Claire Simon

Née à Londres et élevée dans le Var, Claire Simon fait des études d’ethnologie, d’arabe classique et de berbère. Elle se consacre au cinéma en travaillant comme monteuse. Parallèlement elle réalise des courts métrages, dont une série Scènes de ménage avec Miou Miou. Elle découvre la pratique du cinéma direct aux Ateliers Varan et réalise plusieurs films documentaires. Les Patients, Récréations et Coûte que coûte seront primés au Festival du Réel et ailleurs. Ces deux derniers films sortiront en salle et résonneront, avec d’autres, comme le signe d’une poussée du documentaire dans le cinéma français. En 1997 elle présente à Perspectives à Cannes, son premier long métrage de fiction Sinon Oui, histoire d’une femme qui simule une grossesse et vole un enfant. Elle réalise pour Arte un film avec les élèves du TNS au Parlement européen, Ça c’est vraiment toi, mi-fiction mi-documentaire qui recevra au festival de Belfort les grands prix du documentaire et de la fiction. Après une expérience théâtrale, elle renoue avec le documentaire avec 800KM de différence/romance et Mimi. Elle prépare un long métrage de fiction, Ça brûle.

Jim de Sève

Jim de Sève, cinéaste indépendant, travaille sur le front de la nouvelle guerre culturelle aux Etats-Unis: la bataille sur le mariage entre personnes de même sexe. Basé à Brooklyn, New York, de Sève a tourné et produit des œuvres pour Nickelodeon, The American Museum of Natural History et le Jardin botanique de Brooklyn. Burying the Saints est un portrait de sa tante excentrique qui poursuit avec acharnement des recherches sur l’histoire oubliée. De Sève est le directeur photo de Seeds, un documentaire sur un camp d’été pour des membres d’ethnies ennemies. De Sève enseigne le cinéma numérique et le documentaire au Film Video Arts, à New York. Tying the Knot retourne aux racines du cinéma «activiste», en s’employant à changer la société de façon durable et en construisant un réseau communautaire basé sur la vision du cinéaste de la justice sociale.

Monique Simard

Directrice générale et productrice aux Productions Virage, une des principales maisons de production au Québec. Vice-présidente du Conseil d’administration de la Cinémathèque Québécoise, membre du conseil d’administration et présidente de la section documentaire de l’Association des producteurs de films et de télévision du Québec (APFTQ), membre fondateur et vice-présidente de l’Observatoire du documentaire et présidente du Conseil d’administration de l’organisme de solidarité internationale Alternatives.

Elle a notamment produit des réalisateurs, tels que Jean-Claude Labrecque, Manon Barbeau, Jean-Philippe Duval, Érica Pomerance. Depuis 1998, elle a produit plus de vingt-cinq documentaire.

Susan Annis

Susan Annis est la directrice générale du Conseil des Ressources humaines dans le secteur culturel du Canada (CRHSC). Le CRHSC est un organisme à but non lucratif. Son Conseil d’administration réunit des représentants de toutes les disciplines culturelles et de l’industrie. Le CRHSC gère et soutient des projets sur des questions de ressources humaines comme la formation, la rémunération, la gestion et la planification des ressources humaines, la planification de carrière et l’acquisition de compétences. Le CRHSC produit des outils de perfectionnement professionnel, comme: L’Art de gérer sa carrière (pour les artistes et les travailleuses et travailleurs autonomes de la culture); des Chartes et profils de compétences pour la commercialisation à l’exportation des produits et des services culturels, pour les spécialistes en gestion des ressources en information dans les archives, les bibliothèques et la gestion des documents, pour les créateurs de contenus en nouveaux médias, et pour des documentaristes; et Les métiers de la culture, une série de livres sur les possibilités de carrières dans tous les secteurs de la culture.

Carmen Garcia

Arrivée à Montréal en 1973, Carmen étudie et travaille pendant plusieurs années dans le domaine de l’édition, du journalisme et des communications. À partir de 1983, elle collabore à la production de documentaires et devient productrice tout en s’impliquant dans la recherche et l’écriture. En 1988, elle est cofondatrice de la compagnie Argus Films Inc. Elle réalise des documentaires depuis 1994 (L’École symphonique, 2004) et continue de scénariser et de produire (Qui a tiré sur mon frère?, 2004).

Directrice générale de l’Observatoire et coordonnatrice du Forum 2004 : Lucette Lupien

Lucette Lupien est née à l’ONF. Elle fut administratrice de studio puis assistante réalisatrice sur plusieurs longs métrages de cinéastes québécois, tels que Claude Jutra, Jacques Godbout, Marcel Carrière. Dans les années 80, elle a dirigé le Conseil de la culture des Laurentides, puis est revenue au cinéma comme directrice de l’Aide à la production de la SODEC.

Par la suite, elle fut surtout organisatrice d’événements, comme les Festivités du 50e anniversaire de l’Office national du film du Canada, puis celles du Centenaire du cinéma au Québec. Elle coordonne une campagne de promotion de la langue française au Québec, puis, en 1997, devient directrice générale de l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec. C’est au cours de ce mandat, sous la présidence de Philippe Baylaucq, qu’elle suscite la création de la Coalition pour la diversité culturelle du Canada. En 2002, elle met sur pied la rencontre du Forum international des associations de réalisateurs (FIAR) à Montréal. Depuis sa fondation en 2003, elle dirige l’Observatoire du documentaire du Canada.