Texte fondateur – Revendications

Compte tenu du contexte et de la problématique mentionnés plus haut, l’Observatoire se porte à la défense des revendications suivantes:

  • Un nombre suffisant d’œuvres documentaires. La création d’une masse critique de documentaires d’auteur — particulièrement de longs-métrages — est essentielle à la survie du genre. Il s’agit là d’un principe qu’on applique déjà au long-métrage de fiction.
  • Le déclenchement du financement par un distributeur. Afin d’assurer une plus grande liberté d’expression et marge de manœuvre aux auteurs de documentaires, le financement de l’État pour un long-métrage documentaire d’auteur doit pouvoir être déclenché par un diffuseur OU par un distributeur.
  • Le développement des publics. La création d’un réseau de distribution inspiré de Cinéastes à votre porte! (ARRQ et Viva Maria) et de Documentaire sur grand écran (fondé à Paris en 1992), sur des écrans autres que télévisuels (grand écran, réseaux communautaires, scolaires, etc), est nécessaire pour mettre en valeur et faire connaître le documentaire d’auteur.
  • Une gestion publique des fonds publics. L’argent public doit être géré par des organismes publics, selon des normes et critères visant le bien public.
  • La formation et le perfectionnement des cinéastes documentaires.

Un programme de premières œuvres documentaires. En partenariat avec le secteur privé, mise en commun de ressources des institutions – Télé-Québec, Radio-Canada, l’ONF, Téléfilm et la SODEC – afin de créer un cadre d’accueil permanent pour les premières œuvres.